HORSE STOP® s’engage aux côtés de la recherche scientifique
Les modes d’hébergement équin sont en pleine transition et le bien-être animal devient désormais une thématique sociétale. Aujourd’hui, les connaissances scientifiques des besoins fondamentaux du cheval amènent à reconsidérer la façon dont nous les hébergeons. Cependant, ce changement est loin d’être évident car les méthodes traditionnelles sont profondément ancrées au sein de la filière équine. Alors, comment prendre en compte le bien-être équin au sein des modes d’hébergement actuels ? Et comment accompagner au mieux les structures qui ont choisi d’évoluer ? Pour répondre à ces problématiques, Odile Petit, directrice de recherche au CNRS, a décidé de concevoir un projet de thèse en collaboration avec HORSE STOP®. C’est Anna Flamand qui réalisera ce doctorat dans les trois prochaines années.
Le bien-être social équin, au cœur du sujet
En conditions naturelles, les chevaux vivent en groupes basés sur des relations sociales fortes et durables. Pour respecter ce caractère social au quotidien, il est donc primordial de permettre des interactions sociales entre congénères ; c’est un prérequis indispensable au bien-être. A l’heure actuelle, le mode d’hébergement le plus courant reste encore le box individuel. Ce choix peut être justifié par de nombreuses raisons mais implique un isolement social, très éloigné du mode de vie qui convient aux équidés.
Vers un respect de la socialité dans tous les modes d’hébergement
Les bienfaits de la vie en groupe ne sont plus à prouver : ces dernières décennies, des chercheurs ont pu démontrer leur implication dans différents domaines comme la santé, les apprentissages ou encore la relation avec l’humain. Toutefois, permettre aux chevaux d’interagir tout en conservant un mode d’hébergement individuel ou d’établir des relations harmonieuses en hébergement collectif peut s’avérer compliqué dans la pratique. Ce sont les problématiques qui sont à l’origine de ce projet de collaboration. Cette thèse a pour but d’apporter des solutions directement applicables dans différents types de structures équestres. Ce projet permettra également de déterminer l’impact des contacts sociaux sur le bien-être général et les performances de chevaux hébergés en box individuel.
À propos de l’auteur : Anna Flamand
Éthologue ingénieure d’étude en éthologie depuis plusieurs années au CNRS de Strasbourg dans l’équipe de NeuroEthologie et Cognition Sociale, elle mène des projets portant essentiellement sur le bien-être social des chevaux. Après avoir dispensé des cours sur le comportement pendant une année à Avenches, elle se consacre, avec HORSE STOP®, à un nouveau projet de recherche portant sur l’intégration de la socialité du cheval dans les infrastructures équestres.