Même sans disposer d’un espace important, vous pouvez offrir un peu de liberté au cheval dansun paddock de quelques centaines de mètres carrés ou plus, si vous en avez la possibilité. Pour que votre compagnon puisse profiter de cet hébergement toute l’année, un abri doit compléter installation,

Par paddock, on entend généralement un espace de liberté clôturé où le cheval peut se détendre à sa guise, se nourrir, s’abreuver, se rouler et rester attentif à tout ce qui l’entoure. Si vous en installez plusieurs l’un à côté de l’autre, les chevaux pourront communiquer entre eux et recréer une forme de vie commune, même sans contact direct.

Libéré dans un paddock, le cheval se détend en se déplaçant à son rythme. Dans cette semi liberté, il reste attentif à son entourage et rien ne vous empêche de mettre ensemble des chevaux qui s’entendent bien.

Alors qu’un box doit être curé chaque jour, la servitude d’entretien du paddock se limite à ramasser les crottins avec une brouette et à pailler l’abri de temps en temps. Ce qui représente une économie de litière et de main d’œuvre.

1-DES CLÔTURES ET DES PORTES

Deux choix s’offrent à vous: soit des clôtures en bois particulièrement esthétiques à condition d’être parfaitement rectilignes soit une clôture électrique. Les clôtures sont constituées de 3 hauteurs de lisses en bois et de piquets. Horse Stop propose plusieurs modèles: des barres plates, rondes ou semi rondes, vissées ou enfilées à travers les piquets. Les plus jolies ont les angles arrondis, les piquets ayant la tête élégamment travaillée. De façon qu’elles ne pourrissent pas, elles sont généralement réalisées en pin sylvestre traité autoclave classe

4. Le bois doit être séché avant traitement pour permettre une imprégnation complète de l’aubier.

Afin de s’harmoniser avec les barrières, le portail peut être en bois ou métallique. Pour les adapter à des ouvertures différentes, la largeur des portails métalliques peut être réglable. Prévoyez le sens d’ouvertureà l’achat: gauche ou droit de façon que les chevaux soient naturellement canalisés suivant l’endroit d’où ils arrivent lorsque le portail est ouvert. La robustesse du portail et de ses fermetures métalliques met l’ensemble à l’abri des altérations.

Pour éviter l’affaissement progressif qui rend l’ouverture et la fermeture difficiles, le piquet sur lequel s’articule le portail doit être parfaitement stable. Sur les modèles de qualité, un rattrapage du jeu d’affaissement est prévu au niveau des gonds. Pour limiter la traction sur les gonds et faciliter la manipulation, l’extrémité ouvrante d’un portail particulièrement long, peut être équipée d’une petite roue qui prend appui sur le sol.

Chez Horse Stop, un système de fermeture surélevé prévu, permet d’ouvrir et de fermer le portail tout en étant en selle, moyennant un petit dressage pour habituer le cheval à se déplacer correctement lors de l’ouverture et de la fermeture.

2-LA STABILISATION DU SOL

Le piétinement des chevaux va former de la boue et creuser le sol aux alentours des point d’eau, de la mangeoire ou de l’entrée de l’abri ainsi que dans les zones de passage, ce qui peut être à l’origine de crevasses au niveau des plis des paturons. Il est nécessaire de stabiliser le sol, pour des raisons d’hygiène, d’esthétique mais également pour faciliter l’accès aux personnes qui s’occupent des chevaux. D’ingénieuses dalles alvéolées en matière imputrescibles d’une cinquantaine de centimètres de côtés, qui s’accrochent solidement entre elles sont apparues sur le marché depuis quelques années. Elles assurent le drainage et la répartition des charges, pour éviter la déformation du sol.

Horse Stop propose différents modèles adaptés à l’intensité du piétinement des chevaux. Le modèle GL30 semble le mieux adapté à des charges moyennes. L’architecture de ces dalles permet de compenser leur dilatation, de manière à ce que le sol reste toujours uniforme.

Il est nécessaire d’agencer les paddocks en tenant compte du confort du cheval, mais également des personnes qui les entretiennent car chaque écurie est différente.

C’est un investissement qui garantit durablement la solidité de l’ensemble et la conservation de l’esthétique générale d’où l’importance de choisir des matériaux de qualité pour tous vos équipements, qui résistent aux fortes contraintes liées aux chevaux.

3-LE LIEU DE L’ABREUVOIR

Le point d’eau peut être commun à plusieurs paddocks, chaque cheval pouvant y accéder et boire à sa guise. Vous pouvez installer l’abreuvoir dans un endroit accessible à tous les chevaux qui iront s’y abreuver à tour de rôle s’ils partagent un même paddock. Le cheval est un grand consommateur d’eau et peut en boire quotidiennement une cinquantaine de litres voire plus, lors de grandes chaleurs, surtout s’il est soumis à des efforts importants et nourri avec des aliments secs. Un simple bac rempli régulièrement suffit, à condition d’être accessible en toute saison. Car un vieux cheval qui a du mal à se déplacer, hésitera à s’approcher du point d’eau si le sol est boueux et profond.

La solution la plus confortable (mais pas la plus économique) consiste à alimenter les abreuvoirs avec l’eau de la ville, à condition de disposer d’un branchement à proximité. Vous pouvez dans ce cas enterrer un tuyau spécifique noir semi-souple à 80 cm profondeur, ce qui correspond à la distance de sécurité hors gel, variable suivant les régions et l’altitude. Prévoyez un robinet de vidange au point bas de votre installation.

Si l’abreuvoir est situé loin d’un branchement d’eau, vous pouvez le remplir avec une citerne montée sur roues, qui peut être déplacée avec un véhicule. Vous pouvez alors la remplir en puisant l’eau dans un cours d’eau (non pollué). Utilisez une pompe thermique portative, ce qui représente une belle économie, compte tenu du prix du mètre cube de l’eau de la ville. Évitez l’eau stagnante des mares qui peut contenir des larves de parasites. Autre solution: monter un abreuvoir automatique directement sur la citerne que vous pouvez laisser en place.

Horse Stop propose des bacs de pâture rectangulaires ou ovales d’une contenance allant de 100 litres à 1000 litres. Ils sont équipés d’une robinetterie ainsi que d’un flotteur destiné à maintenir un niveau constant lorsque l’abreuvoir est alimenté par l’eau de la ville. L’abreuvoir dispose d’un bouchon de vidange car en buvant, les chevaux y déposent des restes d’aliments qui stagnent au fond. De plus, des petits mammifères peuvent s’y noyer et se décomposer. Vidangez régulièrement l’abreuvoir pour nettoyer les mousses qui se forment sur les parois.

Vous trouverez également chez Horse stop des bacs antigel efficaces, même sans avoir recours à un branchement électrique. Reste à définir l’endroit où vous allez installer l’abreuvoir. Pour que l’eau reste fraîche, il est préférable de le mettre à l’ombre, avec l’inconvénient de voir des feuilles d’arbres s’y accumuler en automne. A moins que l’ombre ne provienne d’un arbre à feuilles persistantes!

abreuvoir dans un paddock

Afin de surveiller l’abreuvoir, installez-le à un endroit visible de loin.

En général, si les chevaux restent longtemps autour, c’est que l’eau y manque, ce qui est grave pour leur santé. Un astucieux voyant monté sur un bloc de polystyrène, permet de juger le niveau de loin. Il est maintenu au milieu du bac par un lest attaché par une ficelle à ballots imputrescible. Geste écologique: laissez flotter sur le bac une planchette sur laquelle les oiseaux peuvent se poser pour se désaltérer en été.

Si vous avez la possibilité d’accéder à un ruisseau ou à un fossé alimenté en permanence, vous pouvez installer vos paddocks à proximité pour que les chevaux puissent y boire. Dans ce cas, il faudra aménager une «approche» et stabiliser le fond pour que les chevaux y entrent en confiance. Commencez par curer la vase puis disposez dans le fond des grosses pierres que vous enfoncez l’une après l’autre jusqu’à refus, ce qui est beaucoup plus efficace que de verser directement l’ensemble des pierres. Ainsi, couche par couche, les pierres finissent par stabiliser le fond. Il reste à délimiter les bords de l’approche avec une clôture électrique ou une barrière.

4-UN ABRI POUR CHEVAUX

Après avoir analysé le comportement de chevaux en liberté, il a été constaté qu’en période de froid, ils préfèrent utiliser des protections naturelles telles que des haies, contre lesquelles ils peuvent aussi se gratter plutôt que d’entrer dans leur abri. Quand il fait chaud, le cheval entre dans son abri pour y trouver de l’ombre, surtout s’il y fait frais contrairement aux constructions en tôle dans lesquelles la chaleur est étouffante! Il ira aussi s’y protéger des insectes qui l’importune.

5-UN DISTRIBUTEUR DE FOURRAGE ET MANGEOIRES

Le cheval doit être nourri de la même manière que lorsqu’il est en box, dans la mesure où l’herbe du paddock est piétinée dès sa sortie. Sans entrer dans le détail, le calcul de la ration journalière s’appuie sur deux critères: le poids du cheval et l’intensité du travail auquel il est soumis. Un râtelier à foin avec un filet à foin permet aux chevaux de consommer des éléments fibreux de façon lente en plus des aliments riches, car leur organisme en a besoin pour assurer un bon transit.

Dans des mangeoires individuelles ou collectives peuvent être versés des aliments riches comme les granulés et le grain. Reste à vérifier qu’un sujet dominant n’empêche pas les autres de dérober sa ration. Dans ce cas, la solution consiste à espacer les mangeoires d’environ 10cm, de façon que chacun puisse manger à son rythme. Un moyen astucieux: placer les mangeoires dans des petites loges de 90cm à 1m de largeur pour qu’un seul cheval puisse entrer. Une séparation haute disposée à l’avant, évite le contact des chevaux entre eux. De cette façon, au risque se faire botter, un sujet belliqueux ne peut pas importuner celui qui mange.