Rhinopneumonie, grippe, gourme, rhodococcus, rotavirus… notre quotidien de responsable de club, de cavalier et de professionnel du cheval est très régulièrement soumis au stress de voir des épidémies émerger à nos portes ou, pire, au sein de nos écuries !
« L’audit de biosécurité Equiways », innovation française utilisée au niveau mondial, a été largement encouragé par plusieurs partenaires majeurs de la filière : Labéo, l’IFCE, la MSA, Hippolia, le Label Equures. Il a reçu en 2019 le Prix Equidéfi MSA pour son rôle dans la prévention des risques infectieux.
Si le Covid-19 est une triste illustration de la paralysie que peut provoquer une maladie infectieuse humaine à l’échelle planétaire, les maladies contagieuses équines représentent aussi un fléau pour notre filière.
Lorsqu’elles sévissent, leurs effets sont dévastateurs tant pour le bien-être des chevaux que sur un plan économique. De plus, elles pénalisent injustement en terme d’image et de réputation les dirigeants des structures touchées.
Mise au point en 2017, par Camille Vercken, ingénieure de formation et fondatrice de la société Equiways, la méthode de « diagnostic facilité de biosécurité » permet d’« acculturer » très rapidement toutes les personnes impliquées dans une écurie ou un club (salariés, clients, propriétaires, visiteurs, maréchal ferrant, etc.) avec les recettes gagnantes de la sécurité sanitaire.
« En s’obligeant à lister les risques potentiels sur l’exploitation, à partir d’un plan des bâtiments et des terrains, et en analysant l’ensemble des flux (animaux, personnes, matériels,…) , les points critiques se révèlent d’eux-mêmes » précise Camille Vercken. « Le but n’est pas de monter une ‘usine à gaz’ mais d’avoir un échange raisonné avec le dirigeant et d’envisager avec lui un nouveau mode de fonctionnement de son outil de travail, qui s’adapte à ses contraintes de production tout en éliminant les pratiques et les circuits à risques ».
Comment accepter que n’importe qui puisse se garer devant les boxes de poulinage ? Quels sont les règles d’or à observer en cas de suspicion de maladie infectieuse ? Nos dirigeants de club, de haras et d’écuries doivent se poser ces questions pour aller plus loin et protéger leurs chevaux !
Les salariés sont aussi une clé de réussite dans l’application de ces bonnes pratiques et c’est la raison pour laquelle ils sont formés, dans le cadre de l’audit, à améliorer leurs gestes routiniers qui peuvent être des facteurs occultes de propagation d’une maladie dans une structure équestre.
Afin que ses clients bénéficient d’un service innovant lié à ces questions sanitaires primordiales, HORSE STOP® propose désormais une gamme de conseils spécifiques liés à la maîtrise de la biosécurité dispensée par Equiways.
Pour plus de renseignements, adressez vous à notre expert aménagement équestre Arnaud Lallemand.
La biosécurité, c’est quoi ?
Grippe aviaire, fièvres hémorragiques… dans tous les domaines de santé animale et humaine la contribution de la biosécurité est aujourd’hui reconnue comme l’une des mesures les plus efficaces pour lutter contre les maladies infectieuses dans un monde où les flux des êtres vivants sont largement facilités.
La biosécurité regroupe l’ensemble des mesures qui visent à limiter
– l’introduction des maladies dans un élevage équin,
– la prolifération entre les chevaux présents sur l’exploitation de ces maladies infectieuses
– la transmission de ces maladies à d’autres élevages extérieurs
Maladies infectieuses équines : quelles conséquences économiques à l’échelle d’un pays ou d’un continent ?
En 2007, l’épizootie de grippe équipe a coûté à l’Australie 3,3 millions d’euros par jour (le virus a traversé le continent en à peine quatre jours, du Nord Ouest au Sud Est via les voitures de maréchaux-ferrants, de vétérinaires et les transporteurs routiers)
En 2009, l’épizootie de Métrite contagieuse équine aura coûté 11 à 16 millions de dollars à l’Industrie américaine.
Elles sont toutes aussi dévastatrices à l’échelle d’une exploitation :
La perte nette due à l’arrêt d’un étalon pendant la saison de monte équivaut à son prix de saillie x nombre de jours d’arrêt (chiffres basés sur un taux de fertilité de 86%)
Le prix moyen d’un cas de EVH1 (rhinopneumonie forme nerveuse) pour un haras de 120 ha et 35 juments peut atteindre 15 000 euros (frais vétérinaires, tests en laboratoire etc.)
Le coût des soins intensifs d’un poulain sous perfusion liés à une infection à rotavirus peut atteindre 800 euros par jour.
L’audit de biosécurité Equiways bénéficie de l’expertise du Dr Bénédicte Ferry, bien connue pour avoir œuvrée pendant plusieurs années comme chargée de la gestion sanitaire de l’ensemble des étalons de l’IFCE.
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