Le râtelier chevaux est l’outil indispensable pour rationnaliser de distribution du fourrage dans les parcs et paddocks. Il permet de garder les chevaux en extérieur tout en simplifiant la logistique. Alimenté en fourrage depuis l’extérieur, il répond aux besoins des chevaux en termes de bien-être et de sécurité et à ceux des professionnels en termes de gain de temps et de solidité. Quel équipement choisir ? Quels avantages ? HORSE STOP® répond à vos questions.
Nourrir dans les parcs
Le choix de l’équipement pour nourrir le troupeau conditionne l’accès à la nourriture pour les chevaux, surtout ceux qui sont en bas de la hiérarchie du groupe. Il convient d’abord de fournir suffisamment d’accès pour que tous les chevaux puissent fourrager simultanément. Si le sol n’est pas stabilisé, le râtelier mobile est le bon choix car il pourra être déplacé au fur et à mesure que le sol vient à trop se dégrader. Le nombre de râteliers sera proportionnel au nombre de chevaux à alimenter. Sur un sol stabilisé, l’abri de distribution est avantageux car il contient plus de foin (3 à 4 bottes rondes pour un abri 3×3. Il simplifie donc la logistique.
Les chevaux piétinent énormément autour des râteliers. Le cheval supportant environ 70 % de sa masse sur les antérieurs, la zone où ils posent les antérieurs contre les râteliers est particulièrement sollicitée. Tout autour, les chevaux arrivant aux râteliers contournent le groupe à une distance de plus ou moins 3m en fonction des individus. La zone de plus fort piétinement couvre donc un périmètre d’environ 5 m autour des râteliers. C’est la zone minimale à stabiliser. Parallèlement, les chevaux vont faire leurs crottins sans aller trop loin des râteliers. En pratique, on constate que ces derniers sont regroupés sur un périmètre compris dans les 10 m autour du râtelier. C’est cette surface que l’on stabilisera pour y effectuer un curage mécanisé efficace et quasi complet des crottins du groupe de chevaux hébergés.
La cloche à foin fonctionne avec les chevaux très calmes au sein de groupes stables avec des bottes de foin de petite dimension (1 m 25 maximum). Pour des chevaux plus nerveux et plus vifs, il vaut mieux utiliser le Durapoly qui leur donne plus de visibilité et limite les risques d’accidents provoqués par des réactions de panique.
Le râtelier rotomoulé est beaucoup plus sécuritaire, il est également plus facilement transportable même sans moyen mécanique. Enfin, comme il ne rouille pas, le râtelier rotomoulé est plus durable.
D’abord, il faut prendre conscience qu’en moyenne, 65 % du budget temps du cheval est consacré à l’alimentation et que le fourrage représente l’immense majorité de celle-ci en termes de temps. En l’absence de possibilité de pâturage, les chevaux vont donc passer près de 70 % de leur temps autour des râteliers. Cette promiscuité réduit les distances entre individus qui se positionneraient de façon plus espacée au pâturage, ce qui fait monter la tension au sein du groupe. Pour la faire redescendre, il faut donc d’une part multiplier les points d’affouragement, les espacer et ménager des dégagements suffisants autour des râteliers pour que les chevaux de faible rang hiérarchique évitent les dominants dans le calme. On constate sur le terrain qu’un espace de 12m entre deux râteliers et 10 m de dégagement autour des râteliers donnent de bons résultats.
Oui, la position tête en bas est recommandée car elle est naturellement physiologique pour un cheval. Avec un râtelier galva, le cheval prend une posture avec la tête bien plus haute.
Un Durapoly comporte 12 passages d’encolure. En théorie, on peut donc y nourrir jusqu’à 12 chevaux. En pratique, avec un groupe stable et en conservant une ambiance calme, on dépasse rarement les 6 chevaux pour un Durapoly. Au-delà il est indispensable de fournir un second point d’affouragement pour que chacun mange dans le calme.